Diplômée CELTA et Certificate of Proficiency C2 de l'Université de Cambridge, j'enseigne l'anglais à tous les niveaux avec une méthodologie actionnelle

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• Parlez-vous couramment cette langue en raison de vos origines ou parce qu'un professeur vous a donné envie de l'apprendre ?

  J'ai toujours eu un goût prononcé pour la langue et la culture anglo-saxonne et très jeune mes parents m'ont orienté vers une scolarité entièrement en anglais.
  
  La première partie de mon parcours scolaire et universitaire m'a conduit à un diplôme en traduction et interprétariat, le premier métier que j'ai exercé.

• Citez le personnage vivant, historique ou fictif qui est, selon vous, le représentant emblématique de la culture en question !

  Il m'est difficile de vous donner un seul nom, tant la culture anglo-saxonne est vaste. Je préfère vous citer des romans qui m'ont aidé à aimer cette culture. Dans cet univers littéraire d'une énorme richesse, ce qui me vient à l'esprit en premier lieu est le roman gothique du 19ème siècle avec Charlotte Brontë et son sublime roman « Jane Eyre », personnage féminin d'une grande force, capable de surmonter les pires épreuves avec une obstination douce et indomptable ; ou encore « Wuthering Heights » (Les Hauts de Hurlevent) d'Emily Brontë. Un roman passionnant sur le pouvoir dévastateur de l'amour.
  
  Comment ne pas aimer la culture américaine après avoir lu « The Catcher in the Rye » (L'Attrape-cœurs) par J.D. Salinger, livre culte qui marque les adolescents à la recherche de l'apaisement face aux difficultés d'adaptation au monde des adultes.
  
  J'aime aussi parler des auteurs contemporains comme Toni Morrison. « Beloved » est une histoire saisissante qui nous plonge au cœur de la période turbulente d'après la Guerre de Sécession. Aimer une culture c'est aussi chercher à comprendre son passé.
  
  Si je réfléchis à des personnalités actuelles qui pourraient représenter la culture américaine, je pourrais choisir Alexandria Ocasio-Cortez, cette jeune représentante du Congrès des États-Unis qui semble cristalliser le rêve américain : elle réussit une élection qui semble impossible et elle croit obstinément dans sa capacité à changer la manière dont on fait de la politique, malgré ses origines modestes et son parcours professionnel atypique.
  
  Du côté de la Grande Bretagne, je pense à l'écrivain irlandais Oscar Wilde, énorme talent littéraire et surtout l'incarnation d'une personnalité époustouflante et d'un esprit mordant.

• Y-a-t-il, dans celle-ci, un mot, une expression, une tradition ou un comportement typique qui vous amuse particulièrement ?

  Alexandria Ocasio-Cortez est connu pour son activisme dans le domaine de l'accès aux logements pour les plus modestes ou la protection de l'environnement, elle est aussi une adversaire redoutable en débat. Elle n'hésite pas à se montrer provocatrice parfois. Elle m'a beaucoup amusé lorsqu'elle s'est rendue en 2021 au Met Gala, un évènement prestigieux de mode à New York, habillée en robe blanche avec les mots « Tax the Rich » écrits en rouge sur le dos !
  
  La culture anglo-saxonne est connue pour son franc-parler que j'apprécie particulièrement.

• En quoi savoir parler cette langue est important, que ce soit scolairement, professionnellement ou d'un point de vue plus personnel ?

  Il est essentiel de bien parler anglais dans le monde actuel, l'accès aux universités internationales est considérablement conditionné par nos connaissances en anglais, tout comme nos rencontres et nos voyages, nos opportunités de travail. Il nous construit socialement dans un monde de plus en plus international.
  
  Pour moi, l'argument le plus simple est la grande ouverture que l'anglais offre. Que ça soit pour découvrir le stand-up American de Richard Pryor jusqu'à Ali Wong ou bien de lire les articles de grands journaux internationaux (The Economist, The New York Times) ou enfin de comprendre la citation de Shakespeare : « What's in a name? That which we call a rose/ By any other name would smell as sweet. », l'anglais nous rend plus cultivés, plus sensible au multiculturalisme et mieux informés.

• Quelle est la difficulté principale de cette langue et ce qui peut favoriser son apprentissage ?

  Il n'y pas de difficultés particulières liées à l'apprentissage de l'anglais sauf peut-être sa popularité, aussi paradoxal que cela puisse paraître. Tout le monde à l'impression de parler anglais parce qu'il est partout, nous l'entendons régulièrement dans la musique que nous écoutons ou les séries que nous aimons regarder. En plus, les anglicismes sont un phénomène récurrent au quotidien.
  
  Je surprends beaucoup de personnes utiliser des mots comme « burnout » ou « planninig » ou bien « relooking ». Cela donne l'illusion que c'est facile de s'approprier la langue - c'est trompeur. Il est indispensable d'avoir un minimum de discipline, de s'amuser et d'insister sur une pratique de la langue à plusieurs niveaux (compréhension orale et écrite, production écrite et orale, interaction) pour réellement progresser et atteindre le niveau désiré. Finalement, tout dépend de l'objectif initial ! Le reste réside dans la motivation et la bonne méthode pour y parvenir.

• Une anecdote en rapport avec votre métier ou votre scolarité à nous raconter ?

  La partie la plus importante de l'apprentissage est la communication donc les discussions sur différents sujets. La beauté de ce métier fait que nous passons beaucoup de temps à avoir des discussions absolument passionnantes avec nos apprenants sur la société, la politique, la littérature, le cinéma, le travail et plein d'autres sujets. Les apprenants se dévoilent et il n'y a rien de plus stimulant pour moi en tant que formateur que d'échanger et de partager avec eux. Il m'arrive souvent d'apprendre d'autres domaines de connaissance tout en enseignant l'anglais !

• Aidez-nous à vous connaître un peu mieux en évoquant vos différents voyages.

  J'aime voyager, et même parfois, quand le contexte est favorable, rester plus longtemps dans les lieux que je veux découvrir.
  
  Les Etats-Unis est un pays qui me fascine par ses contrastes et sa capacité de se renouveler. J'ai eu l'occasion de le découvrir à deux reprises en 2017 et 2018 quand j'ai pu passer mes vacances d'été à Boston, au Massachussetts.
  
  Un autre pays anglophone qui m'a profondément marqué est l'Inde où je suis restée deux ans. C'est difficile d'évoquer tout ce que je ressens à travers les souvenirs de cette période : l'envie de revivre des expériences culinaires très audacieuses, de revoir des Indiens parler du cinéma de « Bollywood » avec la même ferveur et passion qu'ils mettaient dans les célébrations religieuses. Je reste surtout très admirative de la capacité de l'humain à surmonter les difficultés de la vie, à s'adapter, à survivre à tout. J'ai eu l'occasion de le voir très souvent en Inde.

• Qu'est-ce qui fait de vous un Superprof, en + de cette capacité à s'exprimer en plusieurs langues ?

  Avec mes 4 ans d'expérience (avec des étudiants universitaires, des élèves de collège et lycées, des adultes en entreprises en cours collectifs et privé) et une méthode de travail qui a prouvé son efficacité, je suis un formateur confirmé. J'ai une bonne intelligence émotionnelle, je suis capable de motiver les apprenants, de comprendre leurs difficultés et de les accompagner. Je m'intéresse à beaucoup de sujets et je m'adapte assez facilement à mes apprenants et peut-être le plus important, j'adore mon métier ! Enfin, l'humour est un élément indispensable que j'aime intégrer dans mes cours, il crée du lien et détend l'atmosphère.