Professeur agrégé dispense cours de piano et/ou solfège en présentiel ou par visio-conférence.

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• Depuis quand développez­-vous une passion pour la musique et plus particulièrement pour le piano ?

  C'est à l'âge de quatre ans que mon apprentissage musical a débuté. Après avoir été éveillé à la musique pendant deux ans, j'ai décidé d'apprendre le piano, à l'âge de six ans, donc.

• Parlez-nous du cours le plus difficile ou étonnant que vous avez pu donner !

  Je me souviens d'une élève, une petite fille de huit ans, qui avait énormément de mal à corriger ses positions corporelles et qui, en plus de cela, tapait agressivement sur les touches du piano, ce qui avait le don de me casser les oreilles. Ce fut vraiment un défi pour moi d'affiner son oreille et de lui permettre, enfin, de distinguer le beau du laid.

• D'après vous, quel est l'instrument le plus compliqué à maîtriser et pourquoi ?

  Je pense que chaque instrument possède ses propres difficultés. De fait, il me paraît peu pertinent de sous-entendre qu'un instrument serait plus difficile à apprendre qu'un autre. Les difficultés qu'un élève rencontrera en apprenant le piano ne seront pas les mêmes que celles d'un élève qui apprendra le violon, la flûte ou la trompette.

• Quelles sont, pour vous, les clés de la réussite (hormis celles de Sol et de Fa) ?

  Vous oubliez la clef d'Ut ! Blague à part, il me semble impossible de réussir quoi qu'on entreprenne dans la vie sans travail, rigueur et persévérance. Bien évidemment, le talent est un coup de pouce non négligeable, mais il ne se suffit pas à lui-même.

• Citez 3 musiciens avec lesquels vous rêveriez de faire un boeuf dans un bar à 2 h du mat et dites-nous pourquoi !

  Nigel Kennedy au violon, pour sa fantaisie, sa folie et son caractère profondément rock'n'roll, Misha Maisky au violoncelle, pour sa fougue, sa passion et son expressivité hors norme, et Natalie Dessay au chant, pour sa prestance, son élégance et la rondeur du timbre de sa voix.

• Une anecdote à raconter en rapport avec votre métier (et pas forcément la fiesta que vous avez faite suite à votre entrée au Conservatoire) ?

  Avant d'être reçu au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles, je m'étais présenté au concours d'entrée à la Haute Ecole de Musique de Genève. Quelques jours après ma prestation devant jury, on m'appela pour me dire que non seulement, j'étais admis, mais en plus, en prioritaire ! Être admis en prioritaire signifie qu'on est placé en tête de liste, au-dessus même du premier de la liste. C'est le saint graal de l'admission en conservatoire. J'étais si enthousiaste ! Peu après, on me rappela pour me dire qu'il n'y avait aucune place disponible en piano, et que par conséquent, aucun élève ne serait admis. C'est une anecdote assez triste, mais le destin m'a réservé bien des succès par la suite !

• Quelle musique pouvez-vous écouter en boucle avec toujours le même plaisir (et sans devenir dingue) ?

  Sans hésitation, La Nuit Transfigurée d'Arnold Schönberg, à mon goût le plus beau sextuor à cordes jamais composé.

• Quel est votre petit plus qui fait de vous un Superprof adoré par tous ses élèves ?

  Mon humour, ma bienveillance, et probablement la manière ludique que j'ai d'enseigner, au point que mes élèves se rendent à peine compte des difficultés qu'ils surmontent, la plupart du temps avec triomphe !